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Études

Verde Noticia / Verte étrenne

Ce poème d’Octavio Paz dédié à Roger Munier a d’abord paru dans la NRF, dans un dossier consacré à Roger Munier (n° 460, mai 1991).

L’absence et le rien chez Paul Celan et Roger Munier

En avril 1955, Paul Celan a rencontré à Paris Roger Munier, qui lui apprend que Heidegger admire beaucoup sa poésie, ce qui ne pouvait que toucher Celan qui de son côté lisait Heidegger comme le prouve le livre La Bibliothèque philosophique, qui recense les lectures et les annotations des ouvrages philosophiques lus par Paul Celan. Par Chantal Colomb

Une histoire du Rien

« À l’origine, le rien était perceptible encore dans l’apparence finie. Il était son éclat, son énigme » (R. Munier, Le Seul). Il se faisait jour éminemment dans certains êtres ou certaines icônes sacrés, tel l’arbre de Dodone des Grecs, dont le feuillage bruissant était révéré comme le chiffre mystérieux de la parole de Zeus. Le sacré est, de fait, le signe de ce que l’être qui le supporte est autre chose que soi, mais cette altérité est inscrite dans le dépli du soi : l’arbre de Dodone bruit du souffle divin, mais il bruit comme seul un arbre bruit, c’est donc en tant qu’arbre qu’il est sacré. Par Sébastien Hoët

Le monde sans moi

Il se pourrait que toute l’œuvre de R. Munier se résumât, en fait, à une méditation sur l’image, ses tours et ses détours, cette duplicité qu’elle est pour elle-même, puisqu’une image, par définition, n’est jamais complète à elle seule, et se tient dans le curieux écart qui sépare la chose et son double. Par Sébastien Hoët

Roger Munier : poésie de la présence et mystique de l’Absence

Comment l’œuvre de Roger Munier dit-elle la présence et pourquoi le langage poétique est-il le langage le plus approprié à l’expression de celle-ci ? Par Chantal Colomb

L‘extase fugace : la nature et l’origine de l’élan religieux

« J’ai tendance à considérer que de l’extase fugace qui va à la béance et de l’extase du monde qui fait qu’il se dérobe peut être issu un élan religieux. (…) Dans la mesure où elle est sans objet, dans la mesure où elle ne saisit rien, ne s’unit à rien, ne donne pas de nom à l’absence qui l’attire, l’extase fugace excède le champ d’une expérience religieuse donnée et, ce faisant, ne l’annule pas. Au contraire, elle la rend possible. » À propos de L’extase nue (Gallimard) et de Vision (Arfuyen). Par Yannick Courtel

Pour une lecture existentiale du mythe du Paradis perdu

C’est ici à une lecture existentiale du mythe que nous convie Roger Munier, nous invitant à nous interroger sur la solitude et la liberté du premier homme. Soulevant les questions que pose le récit biblique, il met en évidence la part énigmatique du texte et en propose une lecture peu commune. Par Chantal Colomb

Correspondance

Hommages

Un Mystique dans la nuit

Mort mardi 10 août à l’âge de 86 ans, Roger Munier ne fut pas seulement un traducteur exceptionnel et multiple – d’Octavio Paz et du poète argentin Roberto Juarroz à Heidegger et au grand mystique allemand du XVIIe siècle Angelus Silesius, entre autres. Par Patrick Kéchichian

Pour saluer Roger Munier

Au moins que cela serve à cela, ces nécrologies qui sont de longue date un genre en soi dans les grands quotidiens de langue anglaise, ces saluts que nous adressons à des écrivains qui viennent de disparaître : que leur vertu soit parfois de donner aux lecteurs l’occasion de découvrir une œuvre dont ils n’avaient jamais entendu parler. Par Pierre Assouline

Liens

Le Portique

Revue de philosophie et de sciences humaines N° 12 (2003) / Charme et séduction

La séduction des images 

Dans ce texte Roger Munier analyse la photographie et le cinéma (en particulier celui de Bresson) d’un point de vue esthétique et éthique.
Une méditation sur l’essence de la photographie qui interroge « l’image objective ».

Bleu de paille

Blog dédié à la poésie, avec un texte de Jean-Marie Perret sur Poésie de Roger Munier

« Au poème, j’ai préféré le texte bref. Chacun de mes instants est un poème qui n’a pas lieu. »

Poezibao

Anthologie permanente, 21 septembre 2006 (extrait du livre Le visiteur qui jamais ne vient, éditions Lettres Vives, 1983)

Une page consacrée aux poèmes de Roberto Juarroz traduits par Roger Munier et publiés par Jean-Pierre Sintive aux Editions Unes.

Anthologie permanente, 1er octobre 2010 (extraits de L’Aube, éditions Rehauts, 2010).

Hommage à Roger Munier à l’occasion du premier anniversaire de sa mort (extraits d’un carnet inédit Passé sous silence, remis par la famille de Roger Munier à Chantal Colomb-Guillaume)

Con-fabulacion, periódico virtual

Con-fabulacion est un périodique virtuel en espagnol, dirigé par Gonzalo Márquez Cristo.
On y trouve une entrevue avec Roger Munier, ainsi que quelques fragments d’Eden traduits en espagnol par Gonzalo Márquez Cristo et Roger Munier.

Entrevista con Roger Munier

Edén de Roger Munier (fragmentos)

Site de François Lallier

L’expérience de la présence chez Yves Bonnefoy et Roger Munier